La dépression

Les signes d’alerte : troubles de l’humeur (moral à zéro, tristesse, pessimisme, pleurs…) baisse de la libido, manque d’énergie, insomnie, sentiment de dévalorisation, anxiété, difficulté à se projeter dans l’avenir, diminution de l’appétit, idées noires… quand plusieurs signes sont présents depuis plus de quinze jours, il faut consulter.

Le traitement des dépressions modérées à sévères repose généralement sur la prise d’un antidépresseur pendant six à neuf mois. Le but est de doper la sérotonine, la dopamine et la noradrénaline, trois neuromédiateurs dont le taux s’effondre chez les dépressifs.

Les antidépresseurs permettent d’aller mieux mais un travail isolé n’est pas forcément suffisant.

La dépression est un symptôme qui nous indique que nous ne répondons pas de façon juste à notre vie. On nous parle de maladie épidémique, ça permet de ne pas remettre en cause la société et de vendre des médicaments. Les français consomment trois fois plus d’antidépresseurs que leurs voisins européens. Ca ne règle pas le vrai problème qui est d’aider les gens à avoir une vision plus positive d’eux-mêmes. Les gens ont des capacités qu’ils ne soupçonnent pas ; C’est sur cette richesse intérieure qu’il faut travailler car on sait que le sentiment d’impuissance et la résignation sont les facteurs de dépression les plus importants.

Il faut apprendre à mieux se connaitre et ne plus vivre déconnecté de soi. Ce qui est fondamental aujourd’hui c’est de savoir où sont ses besoins profonds et d’inventer la vie qui va avec. Il faut que les choses que nous faisons aient un sens. Libre à nous de ne pas subir une situation ou de ne pas jouer le jeu. Dire aussi, c’est difficile mais vous avez des ressources et il y a d’autres règles du jeu, alors on redonne un peu de pouvoir d’action. C’est comme ouvrir des portes qui permettent de sortir de la cage et d’aller ailleurs avec ses propres ailes.